Programme : surélévation d’une maison familiale
Adresse : Chemin des Vignes, Renens, Vaud
Maître de l’ouvrage : privé
Réalisation : 2011-2012
Surface brute habitable : 160 m2
Photographies : Remy Gindroz
Prix : mention au prix LIGNUM 2012
Bibliographie :
revue Hochparterre n° 10/2012 prix LIGNUM 2012 _
TF1 vidéo 2012 _
24 immobilier "astuces d’architectes" 21 août 2013 _
revue Tracés n° 17/04 septembre 2013 _
Matin Dimanche 01 mars 2015 _
Lignum n° 13 mars 2016 _
A voir Architecture Romande Petit Guide 2015 – 2016
Les maîtres de l'ouvrage, un pianiste et son épouse, habitaient une modeste maison de plain-pied des années 70 au milieu d'un quartier résidentiel de la banlieue lausannoise. Voyant leurs enfants grandir, ils décidèrent de leur laisser le rez-de-chaussée et de faire construire des combles pour s'y installer... avec le piano.
Les combles froids existants ne disposaient pas d’une hauteur suffisante pour être habitables. La toiture d’origine fut alors démontée et un solivage disposé sur la dalle existante des combles. Ce plancher déborde plus ou moins de la façade par endroit, reprenant les valeurs d’usage des anciens avant-toits en protégeant certaines zones comme l’entrée au Nord, les fenêtres les plus exposées au Sud ou encore la petite terrasse Ouest. Cette nouvelle dalle bois couvre la surface maximale autorisée par la réglementation en vigueur, optimisant ainsi le coefficient d’occupation du sol (COS) de la parcelle.
Reprenant le périmètre de cette étrange forme, une ossature bois surmontée d’une charpente fut érigée, définissant ainsi un comble brisé abritant un volume habitable, une « mansarde » comme on dit en architecture classique.
Le choix du bois comme matériau structurel fut rapidement pris en raison de ses performances statiques relatives à son poids spécifique et également en raison de sa rapidité de mise en oeuvre.
Au centre de gravité du plan se croisent une longue panne faîtière et une paroi qui découpe transversalement le plan en deux espaces, un pour la nuit et un pour le jour. Ce point, superposé au mur porteur du rez-de-chaussée, assure, avec les façades, l’essentiel de la continuité des descentes de charge.
Conformément à l’utilisation différenciée des sous-espaces, des percements cadrent le paysage environnant à hauteurs variables, formant ainsi une galerie de tableaux.
Les faces intérieures du volume sont recouvertes de panneaux en OSB laissés bruts qui font office de contreventement et de parement intérieur, le sol est recouvert d’un linoleum alors que le plaquage extérieur est exécuté en ferblanterie en acier inoxydable étamé.
Planches du projet